Histoire d’allaitement

Histoire d’allaitement – #SMAM ✨

Je ne me suis jamais posée la question si je souhaitais allaiter mes enfants plus tard. Parce que c’était pour moi la chose la plus normale et naturelle qui soit.
Je ne pouvais simplement pas faire autrement, ni même l’envisager.
Peut-être parce que j’ai moi-même été allaitée longtemps, que j’ai vu des bébés allaités et qu’on me le transmettait comme quelque chose de fluide, naturel, grand, beau, et parfois complexe aussi.

J’avais déjà quelques idées avant ma grossesse, j’étais déjà un peu renseignée, simplement parce que cela m’intéressait.
Pendant ma grossesse, j’ai lu des livres et des articles, lu beaucoup de témoignages et traîné sur pas mal de groupe d’entraide autour de l’allaitement.
Je me suis familiarisée avec les mots et les maux d’allaitement.

Consciente que l’information était la clé.

Cependant, même si mon envie de savoir était là, je ne m’inquiétais pas.
Un peu comme pour le reste en fait autour de ma maternité.
Mon corps est fait pour ça, il sait faire. Mon bébé est fait pour téter. Il sait faire.

CONFIANCE ET ÉCOUTE.

Lorsque Noah est né, l’allaitement s’est mis en place rapidement, enfin, il a très vite fait sa première tétée.
Les jours qui ont suivis se sont bien passés aussi, j’avais mal, et c’était compliqué. Mais je le savais. C’était le début, on allait s’habituer et trouver nos marques.
Effectivement, on se débrouillait de mieux en mieux tous les deux.
En revanche, les crevasses se sont invitées dans la partie. Ouille.
Il suffit parfois d’une seule tétée mal positionnée pour blesser des mamelons déjà éprouvés.
J’étais déçue de ne pas avoir réussi à l’éviter. J’ai soigné. Avec mon lait, la crème mélicare et du cellophane. J’ai fait très attention au positionnement des tétées suivantes, toutes, en serrant les dents. Ca a cicatrisé doucement et le plaisir d’allaiter s’est installé.
J’avais aussi beaucoup de lait et un réflexe d’éjection fort qui envoyait des jets impressionnant. Mais, à coup de serviette de toilette pour éponger, dans le lit et à chaque tétée, de réduction des produits galactogènes, etc… Doucement, tout s’est installé.

Je dirai qu’après 3 semaines, ce n’était plus le chaos.. Mais qu’il a bien fallu 3 mois pour ça devienne facile, et instantané. Je sortais mon sein à la demande et hop, il s’accrochait et c’était tout. Bien loin de la logistique des débuts. L’allaitement a continué exclusivement jusqu’à ses 6 mois, nuits et jours. L’allaitement continue toujours, nuits et jours. Je suis fière de nous, fière de cette complicité, de ces moments câlins par milliers. Et alors, allaiter un tout petit bébé c’est très mignon. Mais allaiter un bambin c’est vachement plus rigolo. Quand il choisi son sein, qu’il tète la tête en bas, qu’il me met des doigts dans le nez ou qu’il me dit que le lait il a le goût de « maman ». J’adore nos moments. Et un truc est sûr, c’est que lui aussi !

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